Vouloir et pouvoir : le grand malentendu du TDAH
- godindelphine
- 13 mars
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 mars
J’aimerais qu’ils fassent leurs devoirs sans traîner, qu’ils s’habillent sans que je répète dix fois, qu’ils se mettent en route à l’heure. J’aimerais qu’ils « fassent un effort », qu’ils « se motivent », qu’ils « arrêtent de procrastiner ». Parce que, parfois, ils y arrivent, alors pourquoi pas tout le temps ?
Mais ce n’est pas une question de volonté, de caprice, d’éducation, de provocation, de paresse. Ce sont leur cerveau qui fonctionne autrement.
Le TDAh c’est comme avoir un interrupteur qui ne s’allume pas toujours au bon moment. Ils peuvent savoir qu’il doit faire quelque chose, vouloir le faire, mais ne pas réussir à enclencher l’action.
Ce n’est pas une excuse, ce n’est pas une fatalité non plus, il faut juste voir au-delà des apparences. Intégrer que leur lenteur, leur agitation, leurs oublis ne sont pas des choix, et que leur dire « si tu veux, tu peux », ne les aide pas, pire les culpabilisent.
C’est extrêmement difficile, parfois on y arrive et parfois pas, mais c’est le combat à mener : comprendre qu’ils ne le font pas exprès. Parce qu’en vérité, eux aussi, aimeraient pouvoir faire autrement.

Commentaires