Ce qu’on ne voit pas du TDAH
- godindelphine
- 23 avr.
- 1 min de lecture
On parle beaucoup du TDAH. On parle d’agitation, d’inattention, d’impulsivité. De troubles « visibles ». Mais il y a tant de choses qu’on ne voit pas.
Ce qu’on ne voit pas, c’est l’enfant qui ne reçoit jamais d’invitation à un anniversaire.
Ce qu’on ne voit pas, c’est celui qui ne sait pas comment entrer dans un groupe, et qui préfère rester à côté.
Ce qu’on ne voit pas, ce sont les TOCs du soir. Les longues vérifications. Le rituel de la douche juste avant se coucher, non-négociable, qui empêche d’aller dormir chez un copain, car il n’y a pas de rituel ailleurs, et donc un mal-être.
Ce qu’on ne voit pas, ce sont les réveils difficiles, chaque matin, pour aller au collège.
Ce qu’on ne voit pas, ce sont les hypersensibilités, l’alimentation compliquée, les crises de larmes sans raison apparente.
Ce qu’on ne voit pas, c’est l’usure des parents, la fatigue, l’anticipation permanente.
Le TDAH, ce n’est pas un seul trouble.
C’est un millefeuille. Un quotidien fait d’adaptations invisibles. De micro-luttes. D’immenses victoires silencieuses.
Parler du TDAH, c’est aussi parler de tout ça.
C’est redonner leur juste place à ces réalités. Et c’est, peut-être, faire un peu moins seul.

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