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Quand la fierté se cache ailleurs, TDAH

  • godindelphine
  • 2 avr.
  • 1 min de lecture

Je les aime d’un amour inconditionnel.


Je les accompagne, je les soutiens. Je suis là, jour après jour, à essayer de les comprendre, de les aider à avancer dans un monde qui ne leur fait pas de place facilement.


J’accepte mon sort, ma vie avec le tdah, mais parfois, il y a des pincements au coeur.


Pincements parce que moi aussi, je voudrais être fière d’eux, me réjouir, me détendre, cesser de me battre. Mais le collège c’est compliquer, y aller c’est compliquer, travailler c’est compliquer, lire c’est compliquer, se laver c’est compliquer, arrêter les écrans c’est compliquer, faire autre-chose que les écrans c’est compliquer, aller au restau c'est compliquer, faires les magasins c'est compliquer, etc.


A quoi je me raccroche ? Aux activités extra-scolaires ? mais le sport, les activités en groupe, c’est souvent trop difficile, trop contraignant. Il n’y a pas non plus de médailles, de coupes, de sourires rayonnants sur un podium.


Je sais bien que je n’ai pas fait des enfants pour obtenir une fierté, une satisfaction, un sens à ma vie, mais quand tout est lutte, quand tout est effort, j’aimerais moi aussi avoir une part.


Heureusement, il y a ces miettes : un regard complice, une phrase inattendue, un câlin volé, un fou rire, une réussite.


Pas de médailles, pas de bonnes notes, mais j’avance avec fierté, pour eux, pour moi, parce qu’ils le méritent, parce que je les aime plus que l’infini cosmique, parce que notre parcours mérite d’être beau.

 
 
 

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