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La quête infinie du repas parfait

  • godindelphine
  • 3 avr.
  • 1 min de lecture

Chez moi, l’alimentation, c’est un sport extrême. Pas question de parler d’équilibre ou de diversité. Ici, c’est la survie qui prime.


Parce qu’avec Alexandre, tout est une histoire de phases. Il y a la période pain au chocolat (matin, midi et soir), puis celle des céréales (mais attention, uniquement celles dans la boîte bleue). Ensuite, la grande ère des twist… jusqu’au jour où, sans prévenir, il déclare : "j’aime pas" Pardon ?! Après avoir fait un stock comme si je préparais une guerre nucléaire, voilà que c’est devenu immangeable.


Les repas ? une expédition périlleuse. Pas de mélange, des couleurs bien séparées. Même faire des pâtes, relève d’un exploit sportif ! Spaghetti ? « beurk, ce sont des vers de terre ! ».


Alors, je jongle. On vit des périodes faijtas matin, midi et soir, puis burger maison, puis coquillettes-steack haché. En ce moment c’est sandwich jambon-beurre-fromage-tomates-œuf-salade. Je savoure, il y a au moins un peu de légumes. Mais cette phase ne durera pas.


Ce qui est surprenant, c’est la manière dont Alexandre traverse ces phases alimentaires. Un goût validé devient une obsession puis un rejet.


Le vrai défi, c’est d’anticiper le switch. Ce moment où ce qui est le Graal devient subitement l’ennemi public numéro un. Parce que tu peux passer trois heures à préparer un repas en te félicitant d’avoir trouvé LA formule magique… et te retrouver, après une journée bien remplie, en pyjama sous le manteau, errant dans les rayons de Lidl, avec cette question existentielle : "Bon, c’est quoi la nouvelle phase ?"

 
 
 

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